1. Jouer sur la 2ème case pendant un breakdown.
Votre esprit créatif prend le dessus et vous
vous ne sentez plus : vous posez votre seul doigt utile sur la deuxième
case de votre guitare 26 cordes.
Non seulement la moitié des personnes dans la salle
ne contrôleront plus leurs déjections buccales, mais en plus vous risquez de
vous attirer la haine de toute une communauté. Rappelez-vous qu'un bon
breakdown c'est comme un bon programme informatique de base. C'est en
binaire.
2. Mosher sur le batteur.
Vous avez beau aimer le breakdown, inutile d'aller le montrer aux membres
de votre groupe. Votre batteur n'a d'ailleurs pas que ça à foutre de vous voir
gesticuler sur sa batterie et le bassiste pourrait en profiter pour vous faire
un examen surprise de la prostate. Ben oui, on se sent seul quand on est
trisomique.
3. Sacrifier une chèvre à Satan.
Vous
vous sentez trop cool habillé en noir avec des clous au bout de chaque
extrémité de votre corps, parfois même la verge. Vous décidez de montrer votre
amour pour les ténèbres et la mort et vous vous emparez d'une chèvre que vous
égorgez devant tout le monde. Enculé de blackeux.
Déjà, le sang ça tâche, il sera dur par la suite de nettoyer ce liquide qui vous maintient en érection. Ensuite, le public n'éprouvera pas le même plaisir que vous à voir suffoquer ce pauvre animal. Pire encore, les xStraight Edge Hardline Veganx de la salle vous enculeront en coulisse avec des concombres. Mais pas de panique ! Ils sont bio.
Déjà, le sang ça tâche, il sera dur par la suite de nettoyer ce liquide qui vous maintient en érection. Ensuite, le public n'éprouvera pas le même plaisir que vous à voir suffoquer ce pauvre animal. Pire encore, les xStraight Edge Hardline Veganx de la salle vous enculeront en coulisse avec des concombres. Mais pas de panique ! Ils sont bio.
4. Laisser le bassiste faire un solo.
Votre bassiste, vous le trouvez bon. C'est votre ami d'enfance, vous le respectez. Il n'en reste pas moins que ce n'est qu'un bassiste : moins les gens l'entendent plus ils vous écoutent. Ainsi, laisser place à un solo de basse annihilera totalement l'attention que le public vous porte et il sortira fumer un paquet de cigarettes.
Si le bassiste entreprend de son plein gré de faire un solo, débranchez-le. Il ne se rendra pas compte qu'il joue dans le vide car l'ingénieur son se sera déjà chargé pendant les balances de le mettre à un niveau inaudible.
Sacré ingé son, que feriez-vous sans lui !
5. Avoir des relations sexuelles.
En tant que guitariste, batteur ou chanteur (les bassistes n'ayant pas de relations sexuelles, c'est bien connu), vous avez des pulsions qu'il va falloir apprendre à contrôler. Et le lieu de débauche principal des musiciens c'est bien la scène, car c'est l'endroit où vous pouvez imposer sans mesure votre terrible talent musical. Mais avoir des relations sexuelles avec une femme, un homme, ou tout autre animal sauvage tel une girafe ou la mère de votre batteur sur scène ne participera pas à votre image.
Et puis soyons francs, votre guitare 8 cordes à un gros manche pour compenser ce qui vous sert de pénis dans le slip.
6. Tenter un sheep squeal.
Vous êtes musulman et vous n'aimez pas les cochons. Ainsi, vous entreprenez l'idée d'innover. Très mauvaise initiative, pour plusieurs raisons. D'abord il paraît compliqué d'imiter le cri d'un mouton. Même si vous aimez les kebabs, ce ne sera pas très convaincant. De plus, les xStraight Edge Hardline Veganx qui enculent l'amateur de sacrifices pourraient vous prendre pour cible. Il fallait y réfléchir avant. Le core, c'est pas halal.
7. Tenter un solo sur une Gamme pythagoricienne en usant du tempérament mésotonique.
Vous êtes fier de connaître pleins de choses en solfège, inutile de préciser que le public s'en fout.
Alors arrêtez tout de suite le massacre et retournez donc faire de la monocorde puisque il n'y a que là que vous êtes musicalement potable.
8. Tenter un slam pendant un Wall Of Death.
Pour vous ce sera un Floor Of Death.
L'avantage, c'est que ça fera un con de moins sur scène.
9. Faire une reprise Deathcore d'un morceau de Blood On The Dancefloor.
Comme disait mémé, mettre de la merde dans une crêpe n'en fait pas du Nutella. En apparence ça aura l'air potable, mais comme votre groupe atteint du syndrome de down ne sera pas capable de tenir une seule mesure en place, la bouse va vite tourner au Snuff Movie.
Au mieux vous attiserez la curiosité de quelques emos de Bastille trainant dans la salle. Mais dans tous les cas, c'est votre sang qui se retrouvera sur le dancefloor.
10. Mourir.
Si il y a bien une chose que Molière nous a appris, c'est que mourir sur scène ce n'est pas très swag. A l'instar de Dimebag Darrel, cela pourrait faire de vous une légende. Mais pour être une légende, encore faut-il avoir du talent.
Au mieux les plus hardcore des personnes présentes dans la salle trouveront ça hyper grind, autant pour les autres vous passerez pour un gros nul.
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